Source Code ★★★

Quand on regarde un film de science fiction où il y a plus de rapports à la réalité qu'à des éléments inconnus, on se pose beaucoup de questions existentielles. Dans source code, on suit le point de vue du personnage interprété par Jake Gyllenhall. Pour commencer, il se réveille dans un train en face d'une femme qui semble bien le connaître. Mais lui, il ne reconnaît rien, panique intérieurement, c'est comme s'il était amnésique. Au bout de quelques minutes, une explosion. Il se réveille, à ce moment précis, dans une sorte de toute petite salle, relié à des câbles, c'est assez mystérieux.

Là, je pense un peu à Matrix ou les films du genre, on est relié à une machine et on vit dans un autre corps, dans un autre monde. Lui, Colter, ne va pas dans un monde virtuel. Il va comprendre grâce à Goodwin, une femme officier ou qui a un rapport avec l'armée semble t-il, qui apparaît sur un écran dans sa minuscule pièce. Il fait parti d'un programme de sécurité pour lequel il a été entraîne, c'est comme s'il remontait le temps, il occupe le corps d'une personne qui va mourir dans le but de retrouver en quelques minutes un potentiel terroriste...

Colter a l'air dépassé mais est renvoyé dans le corps de cet homme dans le train autant de fois qu'il le faudra, jusqu'à retrouver celui qui aura fait exploser ce train.
Plus il y retourne, plus il pense possible d'éviter l'explosion et sauver tous ses gens. On lui explique que c'est une vision de l'esprit, qu'il ne peut rien modifier. Il va tout faire pour prouver le contraire.

Colter nous entraîne dans ses questions. Est-ce qu'il peut vraiment modifier le passé ? C'est vraiment complexe, il n'est pas vraiment dans le passé, il est dans la mémoire du défunt qu'il exploite à fond. Et puis, au fur et à mesure de l'histoire, on découvre petit à petit ce qu'est ce programme. Et enfin, dans ses projections, Colter apprend à connaître la femme en face de lui mais aussi l'homme dont il occupe le corps.
Cette histoire tient en haleine du début à la fin et donne envie d'en parler encore en sortant de la salle.