David Wosniak mène depuis 42 ans une vie quelque peu insouciante. Tout le monde semble l'accuser de tout faire de travers : son père et des frères lui reprochent de ne pas faire son travail de livreur de viande correctement pour l'entreprise familiale, sa petite amie le trouve irresponsable, son meilleur ami le prend pour un fou... En même temps, il n'est pas irréprochable, il vit de magouilles, fait pousser de la beu chez lui, ce qui lui vaut d'avoir une belle dette envers des hommes qui viennent lui faire peur en le noyant à moitié. Parce que tout ça ne semble pas assez dur déjà à gérer, une partie de son passé va ressurgir. Plus jeune, il a donné son sperme dans une clinique qui aura permis de donner la vie à 533 enfants. Une bonne centaines d'entre eux se lancent dans une procédure judiciaire qui leur permettrait de connaître la véritable identité de leur père génétique, pour l'instant connu sous le pseudonyme de Starbuck.

Ce film est sorti dans les salles françaises le 27 juin dernier et est encore à l'affiche fin septembre. Mais qu'est-ce qui peut survivre aussi longtemps, plus longtemps que les super-héros de cet été ? C'est Starbuck, une comédie québécoise qui sonne juste, qui est tout simplement drôle et émouvante. Peut-être que l'accent québécois joue pour nous français, mais l'humour est bien présent entre les bonnes répliques et les situations incroyables que vit le personnage de David. Ça parait tellement fou de pouvoir donner la vie à plus de cinq cents personnes, pourtant on se laisse vite entraîner dans cette folle histoire bien rythmée par les réflexions de l'entourrage de David, les arguments de ses enfants et ses propres remises en questions.

Alors s'il passe encore près de chez vous et que vous avez envie de vous détendre un peu, courrez-y, ça vaut le coup.

Starbuck ★★★★

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