TRON, Legacy ★★

TRON. 1982. Une référence de Science-Fiction made in Disney si surprenante.

TRON, Legacy. 2010. Disney qui aime jouer dans le remake / suite confie celui-ci à Joseph Kosinsky, petit génie des effet-spéciaux, qui commence sa carrière dans le ciné et le long métrage. Un jolie challenge, ultra stimulant car TRON permet d'imaginer de jolis designs.

Pour une première expérience, c'est vraiment pas mal. Mais ce qui pèche pour moi, c'est le scénario, c'est pourquoi je vais commencer par ça. Je me suis ennuyée. Et pourtant, ça faisait des mois que j'attendais ce film, j'adore le genre, ça s'annonçait grandiose. Mais l'image ne fait pas tout, il faut une histoire, là c'est trop bateau. Papa qui a inventé le jeu n'est pas mort mais coincé dedans. OK. Mais Jeff Bridges par sa présence divine ne sauvera pas tout. Son fils (Garrett Hedlund) se voit projeté en héros au côté de la bombasse Quora (Olivia Wilde) dans le monde virtuel. L'histoire ne va pas très loin, ça reste simple et assez prévisible. Du Disney en somme.

Je passe à l'aspect visuel mille fois plus intéressant, mais pas assez pour tenir en haleine tout le film j'insiste. D'abord, j'ai adoré l'idée de rester en 2D pour le monde réel et de passer à la 3D dans le monde virtuel. Ensuite, le jeu a une esthétique plus poussée en restant épurée que le premier volé. Là, tout le talent du réalisateur apparaît, les épreuves de motos, des disques, les costumes, c'est beau. 
Je savais que la BO était de Daft Punk et j'en salivais. L'univers visuel colle tellement avec leur musique. Bien que la composition soit bonne, j'ai plus eu l'impression d'assister à un clip géant du groupe qu'à un film (à cause de l'histoire, je ne peux pas m'empécher d'y revenir).

Voilà, je suis presque embêtée de ne pas avoir aimé ce film. C'est mal de trop attendre un film.